The Balance of Bilingualism / Bilingüismo: ¿pérdida o ganancia? / Bilinguisme: Une perte ou un gain?
Educational Psychologist, PhD
Director of JEL APRENDIZAJE
rufinapearson@gmail.com
www.jel-aprendizaje.com
The Balance of Bilingualism
Being exposed to two languages is an enrichment opportunity, not only linguistically but also culturally.
A language represents a culture, its values, and its ways of living. Mastering a language at the native level means identifying with the culture that created it. Speaking a language includes knowing typical words, accents, an understanding the history and customs of a culture.
Biologically, it is known that the brain develops more in people who have mastered more than one language because they take advantage of the brain’s potential to develop “a wider repertoire of abilities.” However, bilingual people are not necessarily smarter.
Bilingual balance
Many studies have been conducted to find differences in how the monolingual and bilingual brains work.
The advantages of being bilingual are having a greater capacity to concentrate or memorize, greater cognitive flexibility, and rational decision making (executive function). After all, bilingual people must constantly decide which language to use (“switch on/switch off”).
On the other hand, bilingual people sometimes have difficulty finding words because they start with one language and then must look for the word in the other language. This translates to slower processing but might not be noticeable.
Pronunciation
Our brain has the capacity to learn languages at any time, but the phono articulatory apparatus develops only until about 7 years of age. That is to say, although an adult will be able to learn a second language, pronunciation will not be the same as that of a native speaker. Kids are more likely to pick up perfect pronunciation.
Capable brain
A child can learn two or three languages simultaneously and the brain can perfectly accompany this process. However, it is possible that a young child might take longer to start talking since processing two languages can produce some delay in expression.
Mixing languages during learning
To promote a good bilingual learning environment, a child should have a native reference for each language. This can be an adult the child is close with and who can help in developing and mastering one particular language. If the child perceives that the adult handles two languages, they will not prioritize a language or will communicate in the one that is more comfortable depending on the environment. This may trigger a “semi-linguistic state” and all the benefits of bilingualism may not be reached.
It is important that families who speak a different language at home than the language that is spoken in their surrounding environment make an effort to transmit language in a pure form without mixing languages. In this way, parents will give the opportunity for a child to acquire both languages. If the parents speak different languages, each one should address the child in the language of origin without mixing it and demand that the child respond to them in that language.
Migration and learning
It is important that migrant families sustain the language of origin to promote a full learning and comprehension of it. Linguistic learning will lead to cultural understanding and appreciation.
Sometimes parents mix languages for comfort or fear that their children will not acquire the language spoken where they live. This does not accelerate the learning of the language spoken in their environment. On the contrary, it may obstruct the learning process.
Offering a child, the opportunity to master two languages and identify with both cultures will enrich not only their skills but also their world view.
Bilinguisme: Une perte ou un gain?
Être exposé à deux langues différentes est une grande opportunité d’enrichissement tant linguistique que culturel.
Une langue représente en effet une culture, ses valeurs et ses modes de vie. Maîtriser une langue à un niveau bilingue permet à un individu de s’identifier à la culture de cette langue. La parler inclut l’application et l’utilisation de mots typiques, d’accents mais aussi la compréhension de l’histoire et des habitudes d’une culture.
Biologiquement, il a été prouvé que le cerveau se développe plus chez les gens qui maitrisent plus d’une langue puisque l’individu en question exploite mieux les capacités de son cerveau et et acquiert “ un répertoire supérieur de dons”. Cependant, cela ne veut pas dire que les personnes bilingues sont forcément plus intelligentes.
Gains et Pertes
Beaucoup d’études ont été réalisées pour trouver les différences de mode de fonctionnement entre un cerveau monolingue et un cerveau bilingue.
Les avantages rencontrés sont nombreux: une meilleure capacité à se concentrer ou à mémoriser, une meilleure flexibilité cognitive et une meilleure prise de décisions rationnelles (fonction exécutive). Les études basent ces donnés sur le fait que les personnes bilingues doivent constamment décider quelle langue utiliser et switcher rapidement entre deux langues ou plus.
Cependant, les personnes bilingues ont l’habitude d’avoir des difficultés à trouver quelques mots du fait que fréquemment, une idée ou un mot leur arrive en une langue et non dans l’autre . Ils doivent chercher l’équivalent dans l’autre langue. Ceci se traduit donc par un traitement des informations plus lent, bien qu’il soit quasiment imperceptible.
Prononciation
Notre cerveau a les capacités d’apprendre une langue à n’importe quel moment, mais l’ appareil phonoartuclaire se configure jusqu’à l’age de 7 ans approximativement. Cela veut dire que, même si un adulte sera capable d’apprendre une deuxième langue, sa prononciation ne sera pas la même que celle d’un locuteur natif puisqu’il n’aura pas la même flexibilité dans son appareil phono articulatoire.
Un Cerveau Capable
L’enfant est capable d’apprendre deux ou trois langues simultanément et son cerveau peut accompagner parfaitement ce processus. Il est par contre possible qu’un bébé de 1 ou 2 ans qui apprend plusieurs langues tarde plus à parler, étant donné qu’ initialement, processer deux langues peut produire un certain retard dans l’expression de l’ enfant.
Mélanger les langues
Pour promouvoir un bon apprentissage bilingue, l’enfant a besoin d’un référent natif dans chaque langue. Cela veut dire qu’il doit pouvoir identifier la langue à un adulte avec qui il entretient une relation affective proche , pour qu’il ressente l’importance de la développer et de la maîtriser afin de pouvoir communiquer avec cette personne. Si l’enfant remarque que l’adulte en question se débrouille dans deux langues, il ne priorisera aucune des deux langues ou le fera avec celle qui est la plus commode ou la plus utile selon l’environnement dans lequel il se trouve. Cela pourrait résulter en un “semi-linguisme” et tous les bénéfices du bilinguismes ne seront pas les mêmes.
Il est important que les parents qui parlent une langue différente à la maison de celle qui se parle là où ils résident s’occupent de la transmettre sans la mélanger avec une autre langue. De cette manière, ils donneront l’opportunité à l’enfant d’acquérir les deux langues. Si les parents parlent deux langues différentes, chacun doit s’adresser à l’enfant dans sa langue natale sans la mélanger et demander à l’enfant de répondre dans cette même langue.
Migration et apprentissage
Il est important que les familles migrantes maintiennent leur langue natale pour promouvoir un apprentissage complet de celle-ci. Cela favorisera l’apprentissage linguistique et culturel qui implique la maîtrise de cette langue.
Parfois, les parents, par facilité ou par peur que leurs enfants n’acquièrent pas la langue parlé dans le pays dans lequel ils ont emménagé, commencent à mélanger plusieurs langues. Cela n’accélère pas l’apprentissage de la nouvelle langue du pays ou ils se trouvent mais cela la gêne et la ralentit au contraire.
Offrir l’opportunité de maîtriser deux langues et de s’identifier à deux cultures permettra a l’enfant d’enrichir non seulement ses compétences mais aussi sa vision du monde.
Bilingüismo: ¿pérdida o ganancia?
Estar expuesto a dos lenguas es una oportunidad de enriquecimiento no solo lingüístico sino cultural.
Una lengua representa una cultura, sus valores y sus modos de vivir. Dominar una lengua a nivel nativo significa identificarse con la cultura que la gestó. Hablarla incluye aplicar palabras típicas, acentos, como así también, entender la historia y las costumbres de una cultura.
Biológicamente se sabe que el cerebro se desarrolla más en personas que dominan más de una lengua ya que se aprovechan más los alcances del cerebro y la persona adquiere “un mayor repertorio de habilidades”. Pero quien es bilingüe, no necesariamente es más inteligente.
Pérdidas y ganancias
Muchos son los estudios realizados para encontrar diferencias en cómo funciona el cerebro monolingüe y bilingüe.
Las ventajas encontradas son la mayor capacidad para concentrarse, memorizar, mayor flexibilidad cognitiva y toma de decisiones racionales (función ejecutiva). Dichos estudios basan esto en que las personas bilingües deben constantemente decidir qué lengua utilizar, hacer “switch on / switch off”.
Por el contrario, las personas bilingües suelen tener dificultad para encontrar algunas palabras debido a que con frecuencia el concepto les sale en una lengua y deben buscar el correlativo en la otra, lo que se traduce a un procesamiento más lento, aunque casi imperceptible.
Pronunciación
Nuestro cerebro tiene capacidad para aprender lenguas en cualquier momento, pero el aparato fonoarticulatorio se configura hasta los siete años aproximadamente. Es decir, si bien un adulto será capaz de aprender una segunda lengua, su pronunciación no será igual a la de un nativo ya que no tendrá la misma flexibilidad en su aparato fonoarticulatorio.
Cerebro capaz
El niño es capaz de aprender dos o tres lenguas en forma simultánea y su cerebro puede acompañar perfectamente este proceso. Es posible que un bebé de uno o dos años tarde más en hablar, dado que inicialmente procesarlas puede producir cierto retraso en el aspecto expresivo.
Mezclando lenguas (spanglish)
Para promover un buen aprendizaje bilingüe, el niño debe tener un referente nativo de cada lengua. Es decir, que pueda identificarla con un adulto cercano afectivamente, para lo cual le sea significativo desarrollarla y dominarla para comunicarse. Si el niño percibe que el adulto maneja dos lenguas, no priorizará ninguna o la hará en la que le resulte más cómoda o más necesaria según el entorno. Esto podrá desencadenar en un “semi-lingüismo” y todos los beneficios del bilingüismo no serán tales.
Es importante que las familias que hablan una lengua diferente en casa a la que se habla en el entorno en el que viven, se ocupen de transmitirla en forma pura y sin mezclarla. De esta manera darán la oportunidad al niño a adquirir ambas lenguas. Si los padres hablan lenguas diferentes, cada uno debe dirigirse al niño en la lengua de origen sin mezclarla y exigir que este responda en ese idioma.
Migración y aprendizaje
Es importante que familias migrantes sostengan la lengua de origen para promover un aprendizaje completo de la misma. Ello propiciará el aprendizaje lingüístico y cultural que implica el dominio de esta.
A veces los padres por comodidad o miedo a que sus hijos no adquieran la lengua del entorno al que han migrado, empiezan a mezclar lenguas. Ello no acelera el aprendizaje de la nueva lengua, por el contrario, lo entorpece.
Brindar la oportunidad de dominar ambas lenguas y de identificarse con ambas culturas, hará que el niño enriquezca no solo sus habilidades sino también su visión del mundo.